Salut à tous!
(attention c'est long.. j'ai un peu cracké)
Je me présente: Julien (soukré), et j’ai rejoint les FrN pour leur traversée entre les îles Sporades et l’Halkidiki (au nord). Je reviens donc de 4/5 jours de nav en Grèce avec nos trois mousaillons (du 17/6 au 21/6, oui je sais je suis un peu en retard sur mes publications) et je me suis vu confié la lourde tache décrire quelques lignes sur ce genial blog: C’était vraiment super! Socoa navigue vraiment de paysage de rêve en paysage de rêve (comme quoi, leur blog, c’est pas du bluff). Mais sans douches, ce a quoi les invités doivent s’adapter, vite.
Petit résumé donc, de ce que j’ai pu voir et partager avec les FrN pendant ces quelques jours :
Malgré l’absence de portable sur le bateau, les FrN sont bien rôdés, et étonnamment tout s’est bien passé : les FrN sont ainsi venus me chercher au port de Patitiri, sur Alonissos, la troisième des îles Sporades, au large de Volos à l’arrivée du ferry. Arrivant de l’île voisine (Skopelos), quelques heures de nav par un temps parfait et dans une eau turquoise ont suffit pour rallier Alonissos, et ce juste à temps pour faire un peu de plongée en m’attendant. Dure dure la vie à bord de Socoa !
Cherchant donc 3 français à ma descente du ferry, je dois admettre que j’ai eu un léger choc quand je les ai finalement reconnus sous leur bronzage de bagnard ! Car oui, cher lecteur, le soleil en mer, il te met un sacré tarif !
Après leur avoir raconté les « péripéties » de mon voyage et quelques courses, direction… la mer.
Tout bien pesé, ça va assez vite un bateau. Surtout si on essaye de nager avec. D’ailleurs, il y a tout un tas de techniques amusantes pour voir si on avance, ce qui particulièrement utile quand on n’est pas trop sûr qu’on avance… Et c’est arrivé un bon petit paquet de fois pendant ces 4 jours. Du coup, quand il y a « pétole » (attention terme technique !), cad pas de vent, le moussaillon a le choix entre :
- Plonger comme un gros taré, sans prévenir, en arrachant tout sur son passage et nager paisiblement pendant que les invités se demandent encore ce qu’il vient de se passer (Nico, tu t’en souvient peut être pas, mais moi ça m’a marqué !).
- Ou, plus sobre, cracher dans l’eau et regarder les bulles s’éloigner, ou pas. C’est un peu simpliste comme méthode mais ça marche nickel!
Comme les deux tests semblaient indiquer que ça n’avançait vraiment pas, il fut décidé de s’arrêter à quelques encablures d’une plage pour nager et déjeuner, ce qui me permît d’observer un peu mieux la vie à bord.
- Grément : c’est compliqué. Cf le cours des Glénants, bible des FrN.
- Bouffe : là c’est bien marrant : ya un frigo, mais le problème c’est qu’il consomme trop. Du coup, il est éteint la plupart du temps, et sert donc de simple placard pour les denrées périssables… Il faut donc avoir l’estomac bien accroché, parce que tout n’est pas toujours frais de la veille ! (je suis méchant gratuitement, ils sont fins cuistots les FrN, je me suis régalé, merci les mecs !)
- Organisation à bord : c’est vraiment bien organisé, tellement bien que je ne me suis jamais posé la répartition des tâches entre les équipiers (peut-être que j’aurais dû me la poser, et aider un peu plus… oups…).
- Un peu plus terre à terre : Je garderai cette image gravée dans ma mémoire pendant longtemps : Pipi plongeant gracieusement depuis la proue de SOCOA, et nageant vers le couchant… pour aller faire caca dans les vagues… Presque classe Pierrick...presque.
- Mode de vie : arriver à la plage en bateau, ça gère.
Après une aprèm bien relax, on se met en quête d’un mouillage sur la nuit: direction vers un port sur la côte ouest d’Alonissos, à quelques miles de là. En chemin les FrN se disent que ce seraient sympa de trouver une épave indiquée (moi je dirai plutôt signalée) par le guide. Ils sont vraiment relax les mecs, j’avais l’impression d’être le seul à bord qui se demandait pourquoi l’épave avait coulé. J’avais ainsi la désagréable impression qu’on était en train de faire des pieds et des mains pour trouver les hauts fonds indétectables et pervers sur lesquels s’était échouée l’épave… Mais bon, on a rien trouvé (yes !) et on s’est dirigé vers le port.
Bon je fais vite : port de rêve… incroyable... magnifique… tellement pitoresque… blablabla… « normal quoi… » me rétorque t-on ! Moi je maintiens, le port était vraiment trop chouette. Surtout que tous les voisins amarrés au quais étaient super amicaux ! On a discuté un peu avec tout le monde, on s’est échangé des conseils, dans une ambiance très sympa. Enfin, les FrN ont discuté parce que moi je comprenais kedal à ce qui ce disait… Trop technique ! « ouais, je te jure, il fiat du 25 degrés sous le vent, truc de fou », MAIS on a tous eu des bières gratuites offertes après que Pipi se soit dévoué pour monter au mât d’un bateau néerlandais pour réparer l’anémomètre. Il grimpe bien l’animal ! Bref, la soirée parfaite. Par contre, pas sûr que le néerlandais ait finalement payé… Au moment de se coucher, il est parti vraiment vite !
Le lendemain, lever sans stress vers 9-10h, un paquet de cookies, on checke les mails et hop on embarque ! Et il y a un peu de vent ! On tire quelques bords, puis plus de vent. Pas envie d’allumer le moteur. Les données du bullomètre sont pas très enthousiasmantes… Là un bateau passe, Ad appelle à l’aide ( !), le voilier nous rejoint, discussion sympa, et paf bières gratuites à nouveau !
L’après-midi suivant, on s’est arrêté dans une petite crique bien sympa (une autre !) (cf. photo). J’ai d’ailleurs pu assister à une petite scène de ménage touchante, quant à savoir quelle crique serait la meilleure pour mouiller, fond de sable, algues, exposition, plus poissons, moins de poissons… Paye ton dilemme ! Finalement, on a passé une aprèm assez hors du commun de mon point de vue de métropolitain, mais tout à fait habituelle pour les FrN : exploration des fonds, sauts depuis la falaise, bronzage pour certains, coups de soleil pour les autres, déjeuner à 17h… « On est pas pressé! ».
(pas trouvé l'option "pivoter"...)
(habiles les bestioles!!)
(suite du texte) Ca tombe bien parce que le vent non plus… Mais c’est l’occasion de sortir le Spi. Et ça vaut le coup ! C’est vraiment impressionnant, et relativement compliqué à mettre en place (tangon asymétrique, spi symétrique, c’est marrant tellement c’est pas logique…). Finalement, avec pas de vent et le Spi on a réussit à faire du 4 nœuds ! Je l’aime cette voile.
(Nico préparant.. ou affalant le Spi..)
Et puis arrivée au mouillage à la voile seulement ! Moi je dis : chapeau ! Du grand art.
Le lendemain matin, le vent est au rendez-vous ! 8h30 : lever. 8h45 : on met les voiles. On a la classe, mais ça pique les yeux si tôt après le réveil… Après c’est la grande traversée de 10h depuis les Sporades jusqu’à Porto Koufo, au grand largue ! (je crois..). Bien qu’on m’ait dit que 6 nœuds c’est pas encore la folie, on a déjà quelques bonnes sensations. Quelques coups de soleil et un petit mal de mer plus tard (pas top la houle de ¾…), on arrive à Porto Koufo (port naturel incroyable ! plage, eau claire, du vert partout), on affale le spi, on met les parebattes, un dernier petit caca dans l’eau pour Pipi (en mode acrobatique !) et hop, on largue les amarres ! Nickel. Plage, foot, baignade, oursins, jeu de la pierre pour les inconscients du groupe, chicha, moustiques, retour au bateau. Et pâtes à l’aïoli au menu! Les deux jours suivants, nous restons au port, avec à peu de chose près le même programme, entrecoupé de quelques cafés et bières. Les gars du bar (et aussi surtout leur chien bien relou, bon nageur et croqueur de ballon…) sont nos meilleurs copains, j’ai pas trop compris comment d’ailleurs… mais c’était à l’image du séjour, et sans nul doute de tout le trip des FrN.
Merci pour votre accueil et pour cette expérience géniale les copains, c’était vraiment énorme !
Souk
PS : Pierrick c’est mon short que t’utilises pour pêcher ?!
PPS : Ah ouais, et merci pour la photo où je galère
PPPS : La bise à tous !
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